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Elle était ma Muse.
Zelda, aux grands yeux maquillés, au petit nez orné d'un trèfle brun, aux longues pattes de danseuse de Charleston.
Mais aussi sa soeur Guenièvre, avec ses colliers de Souveraine, sa maman Yom Yom, blanche au nez orange et noir, sa grand-mère Antinéa, aux yeux de porcelaine bleue, son arrière grand-mère Tanit, la panthère noire : une famille d'adorables félines.
Je les ai adoptées parce que leur ami humain était décédé. J'avais déjà trois chats : une mignonne trois couleurs, Babooshka, une siamoise charmante et autoritaire, Salammbô, et un beau mâle gris, Mâtho. L'adoption a duré une année, le temps nécessaire à la cohabitation entre les anciens et les nouvelles.
Durant cette année, d'autres chats ont exigé d'être adoptés : Woody, l'intello rouquin obsédé sexuel, Lancelot, le Preux Chevalier, Scott, à la queue en panache ornée d'un pompon blanc, Nestor, le macho noir, Moustic, le glouton, Bounty, aux yeux en boutons de bottines.
Des anecdotes mémorables ont inspiré la chronique de ces adoptions qui est devenue un livre : Passionnément chats, dont le sous-titre est Guenièvre, Zelda, Salammbô... et les autres, publié par les Editions Les 2 Encres.
Mais Zelda, parce qu'elle était une star, le charme à l'état pur, a continué à m'inspirer...
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